- Je devrais mettre un peu plus de noir aujourd'hui, il fait sombre jusque dans mon âme.
La jeune femme épaississait d'un trait rapide sa ligne d'eye liner sur sa paupière, juste au dessus une couche de paillettes dorées habillait le fond et le haut de paupière. Son teint artificielle luisait et semblait aussi pâle qu'une lune morne à part ses pommette légèrement rougit son visage semblait poudreux. Akemi contempla longuement son visage à travers le miroir avant de recourber ses cils et y ajouter du mascara d'un noir profond. Elle attapa ensuite deux crayons, un bruns plutôt foncé et un plus clair et se parsema de tâches de rousseurs, elle jouait sur les ombrage, une fois satisfait elle gonfla ses lèvre et les colorias d'un rouge pourpre. Elle essaya quelques grimaces puis quelques sourires qu'elle jugeait adorable et soupira longuement.
- Il faut que j'aille à cette audition, je suis née pour être actice après tout.
Elle hocha la tête convaincu puis fronça les sourcils à la vue d'une tâche de café sur son chemisier blanc. Elle l'enleva d'un coup et se précipita vers son armoire. Après une grande observation ou réflexion elle attrapa son haut mauve-pastelle et l'enfila, et sur le coup elle attrapa une autre jupe, une noire légèrement dentellé qui remplaça sa jupe à bouton.
- Que vais-je mettre comme chaussure, mes talons noires j'imagine. Oh mon serre-tête, je ne t'ai pas mis depuis si longtemps !! S'exclama-t-elle pour elle même.
Elle attrapa son serre tête noire qui avait deux papillons en guise de décorations assez subtiles et se coiffa avec.
Enfin prête à affronter les ruelles, Akemi traversa donc les rues de Crocus. Elle chantonnait presque jusqu'à ce qu'un chien courru face à elle. Elle faillit hurler mais se retient, elle en ferma que les yeux et le chien qui voulut lui sauter dessus passa à travers elle. A peine avait-elle écarquillé les yeux que le chien sautillait autours d'elle. Akemi lui tira la langue.
- Tu ne peux pas me morde clébard. Murmura-t-elle. Je suis Phantom Girl ! Improvisa-t-elle, en posant deux doigts sur sa tempe et lui faisant un regard dédaigneux.
Elle ne pensait pas que sa frayeur lui aurait déclencher sa magie, mais il fallait dire que cela l'arrangeait bien, à part sa consistance qui risquerait de rester peut-être quelques heures dans une matière très désagréable au regard? Le chien aboyait et continuait d'essayer de saisir la jeune femme.
- Tu ne peux pas me toucher abruti, dégages maintenant ! Si je pouvais je te botterais le cul. Elle lança son pied vers lui, sans le toucher et même si elle le touchait son pied passerait à travers. Allez disparait de là rejoint tes maîtres !
Elle observa le cou du chien, il n'avait aucun collier, peut-être n'avait-il pas de maître. Elle soupira longuement et comme le chien continuait ses ébats elle se mit à courir.
Son corps à demi-translucide passait à travers les passants. Certains hurlèrent de frayeurs d'autres la regardaient probablement surpris de ce qu'ils voyaient. Elle clignait des yeux aux personnes qui semblait admiratif de sa magie mais poursuivait sa course pour semer le chien, en vain.
"Mais pourquoi il me suit encore celui-là..." Pensa-t-elle. "je vais être en retard à l'audition."
- Baam -
Alors qu'elle venait de traverser plusieurs personnes, des voitures, des arbres non sans silence : de nombreux klaxons détonnèrent ainsi que les cris des personnes victimes, Akemi rentra sur quelqu'un, ce qui la fit tomber sec au sol.
- Non mais c'est une blague... Soupira-t-elle. Elle leva les yeux vers la personne qu'elle venait de bousculer et changea légèrement de ton :
- Pourriez-vous m'aider à me relever s'il vous plait ? Ce serait la moindre des choses.
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Lun 15 Jan 2024 - 14:57
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Ah Crocus, la Capitale fleurie... La dernière fois que Psyche y était allé, c'était pour ses études qu'il avait « lâchement » abandonnées. Pouvait-on parler d'abandon alors que ce qu'il étudiait ne lui plaisait pas ? Il n'allait pas se forcer pour, au final, perdre des années ! Il marcha dans les rues commerçantes de la Capitale avec plusieurs buts en tête... Des objectifs qui n'étaient pas de sa propre initiative, mais plutôt de celle d'Alaya qui voulait rendre sa boutique de magie plus incroyable et originale que les autres ! L'une des armures de la Titania d'il y a 400 ans ne lui suffisait pas ? Enfin... Le brun n'allait pas s'en plaindre, c'était mieux de se balader et d'observer la concurrence que de rester face à une caisse, les mains dans les poches. Il devait rentrer dans plusieurs boutiques, regarder quels genres d'objets magiques ils mettaient en vente et faire son rapport à Alaya. La connaissant, elle allait s'en inspirer pour faire mieux et attirer la clientèle à Marguerite plutôt qu'à Magnolia ou à Crocus.
Cependant, au lieu de s'intéresser aux boutiques magiques de Crocus, le mage du temps porta toute son attention aux boulangeries et aux pâtisseries. Le voyage lui avait un peu creusé l'appétit et il voyait là plusieurs occasions de le calmer. L'argent qu'il avait ne servait pas pour ça, mais il aurait quand même assez pour prendre son billet retour vers la fin de l'après-midi. Il ne lui fallut pas longtemps pour qu'il ressorte d'une pâtisserie avec une part de gâteau en main. Il ne prit pas le temps de la déguster et reprit sa route une fois qu'il ne l'avait plus en main. Les premières boutiques qu'il trouva ne furent pas assez pertinentes à son goût. L'une était spécialisée dans la vente de lacrimas, c'était à se demander comment elle pouvait tenir debout dans la Capitale où la concurrence était plus rude ? Hum... Cela finit par l'intriguer et il y entra. Poliment, il salua la personne s'occupant de la boutique et commença le plus discrètement possible son investigation. Psyche préféra utiliser sa mémoire plutôt que de prendre des notes, c'était discret, mais il ne retiendrait pas tout, c'était sûr...
Au fil de ses recherches, le Sanders conclut que cette boutique n'était pas si mal et comprit pourquoi ses portes n'étaient pas fermées. Elle avait des lacrimas très utiles au quotidien, d'autres plus rares et une petite poignée que l'on pouvait obtenir sur des monstres assez dangereux. Toutefois, les prix visaient clairement une élite... C'était peut-être là les véritables prix de la Capitale ? C'était effrayant... Il ne valait mieux pas qu'Alaya voit ça sous peine de se changer en Dark Alaya et de vouloir s'aligner à ces prix pour faire plus de bénéfices... Leur boutique coulerait si elle le faisait ! Alors qu'il comptait ressortir de la boutique sans avoir rien pris, un lacrima attira son attention. Plus il l'observa et plus il avait cette désagréable sensation du : « non, ce n'est pas un lacrima de soin ». Il le prit, le retourna dans tous les sens et le rapprocha de ses yeux. En effet, ce n'était pas un lacrima de soin, mais un lacrima de lumière ! Il le fit savoir au vendeur pour que les clients ne se fassent pas avoir, mais tout ce qu'il obtint en retour fut de se faire virer de la boutique et de se faire traiter de débutant qui n'avait pas de leçon à lui donner.
A l'extérieur de la boutique, il se gratta l'arrière de sa tête et soupira... Les gens n'étaient pas aimables dans les grandes villes et cette mauvaise réputation ne semblait pas prête de les lâcher s'ils continuaient à ne pas faire d'effort. Il voulait simplement l'aider, c'était compliqué de dire « vous avez raison, merci monsieur » ? Tant pis, Psyche ne comptait pas donner plus d'importance que ça à des idiots ignorants et arnaqueurs. Toutefois, pour le côté non aimable de la ville, il ne fut pas au bout de ses peines lorsque quelqu'un lui rentra dedans et qu'il manqua de tomber. Le jeune mage se retourna pour voir que c'était une jeune femme aux cheveux violets qui l'avait bousculé. Elle était en train de râler et lui fit savoir que la moindre des choses était qu'il l'aide. Hein ? Etait-elle sérieuse ? Psyche gonfla ses joues pour se retenir d'éclater de rire. A sa façon, il la trouvait amusante !
« Eeeeh... Sérieux ? » Il croisa ses bras, prit un faux air hautain et eut un sourire amusé. « Veuillez me pardonner priiiiincesse, mais je crains que vous vous fourvoyez. La moindre des choses serait que vous vous excusiez. »
C'était elle qui lui était rentré dedans, pas lui. Il avait insisté sur les mots Princesse et sur la fin de sa phrase. Heureusement pour elle, le brun n'était pas quelqu'un de mauvais et qu'elle se soit excusée ou non, il tendit sa main vers elle pour l'aider à la relever.
« Vous savez, ce n'est pas dès le matin qu'il faut être en état d'ébriété, mais plutôt en fin de soirée. Là... C'est à peine le début, vous avez encore beaucoup d'heures à tenir ! » Etait-elle vraiment saoule ?
« J’aurais put mourir, heureusement ce n’était qu’une personne. Il faut que je fasse attention à cette magie... D’habitude mon corps reste immatériel un long moment... peut-être qu’il n’y a plus de magie aujourd’hui ? Non, j’essayerais plus tard. »
La jeune femme toujours au sol, juste après avoir reprocher au jeune homme sa chute, tapota le sol afin de vérifier que son corps était bel et bien consistant, elle releva sa main vers sa tête, sa main ne la traversa alors elle lâcha un très léger soupire avant de remarquer que le garçon lui fit une tête qu’elle prit comme grimace, en plus de sa frimousse qui s’était difformé à sa vue il sembla pour Akemi qu’il se payait sa tête. Elle fronça les sourcils sans tout de suite lui répondre, le temps de réfléchir un instant.
«Est-ce qu’il se fiche de moi ? Calme toi ma Kemi... il va voir celui-là, qui est la priiiincesse Akéémi Garcia. »
Cette phrase qu’Akemi pensa, elle l’articula, les yeux droit des les yeux du jeune homme. Elle lui était adressé dans un chuchotis inaudible, mais particulièrement sa décomposition musculaire du mot « priiiincesse » qu’elle répéta en silence avec le même ton en bien plus sourd. Tout de suite après, toujours sur son sol, la tête en l’air pour fusiller du regard le passant qu’elle bouscula, elle leva sa main par reflexe d’une bien tendu avec bienveillance, elle tapa la main du garçon dans ce même mouvement.
« Je ne suis vraiment vraiment plus en état de Phantom Girl »
Pensa-t-elle au petit clac qui avait détonné puisque elle ne la traversa pas et qu’elle l’avait levé d’un geste brusque. Sa main dans un mouvement de grâce, ou poussé par son élan, se balança vers elle avant de se déplier pour replacer sa chevelure. Elle allait cette fois saisir cette main bienveillante avec un sourire silencieux qui se voulait plein d’hypocrite sympathie mais à peine que l’expression de la Garcia s’était transformé en celle d’un petit ange qui allait peut-être s’excusé, celle-ci disparu à coup de froncement de sourcil et de sourire qui se dégradait. Elle grinçait.
« Comment ose-t-il. Du sang froid ma Kemi. Je sors à peine, c’est normal. Il faut s’habituer il y a des gens de toute sortes, au moins lui n’a pas l’air très impressionnant, il ne va pas m’atteindre. Saôule.. n’importe quoi, c’est lui... »
Elle se releva d’un coup, elle refusait de saisir sa main finalement, elle ajusta ses vêtements sans regarder le jeune homme, cela fait, elle s’en approcha d’un pas pour bien lui faire face. Ses talons la grandissait mais sa petite taille semblait flagrante face à ce jeune homme.
- Je vous avait déjà pardonné pour la bousculade car après tout vous n’êtes pas bien massif. Akemi se permis d’observer des pieds à la tête son interlocuteur comme pour se saisir de chaque petite information qui s’émanait de la personne en face d’elle. Une voiture m’aurait amoché alors pour ce coup de chance, reprit-elle, c’est bon pour moi. Votre méprise, n’est pas faute après tout. Je vais vous expliquer : la jolie princesse face à vous était pourchassé par d’effrayantes créatures et comme je les ai habilement semer, , je suis peut-être encore prise de torpeur mais faites bien attention, Môonsieur, à comment vous me parlez.
Le ton de la jeune femme semblait d’un agressif passif qui tirait sur des phases adoucis que la Garcia tentait de teinté sur son discours. La jeune femme pivota légèrement sur le « Môossieur » dont elle emprunta le ton que le jeune homme utilisa pour son « priiincesse », pour ne montrer que son épaule et son dos, et dans un dernier balayement de cheveux elle ajouta :
- Vous comprenez, j’espère, que je suis quelqu’un de très respecté, vous savez je ne suis pas une princesse, mais bien plus encore.
Et à ces mots, Akemi lui tira la langue. La tête bien haute, elle décida de laisser bredouille ce passant. Un pas assuré puis un second qui l’était tout autant mais au troisième pas, sa cheville se tordit légèrement, plus précisément l’attache de son talon se déchira. Sans d’abord se retourner, du coin des yeux elle observait si des passant l’avait vu et sur son champ de vision, elle aperçut le chien qui la cherchait. À croche patte, Akemi se retourna pour se précipiter vers le jeune homme, laissant son talon au sol. Elle se retenait de hurler, et d’un coup se cacha derrière le garçon, les bras en avant contre son dos.
- La créature est là. Il me suivait tout à l’heure, je crois il s’amusait avec mon corps... mais là s’il me touche il va... Expliqua la jeune femme toujours cacher derrière le garçon pour qu’il fasse impasse entre le chien errant et elle. Elle acheva sa phrase, légèrement plus bas : ...vraiment me toucher... Phantom Girl est trop fatigué. Elle ajouta plus fort, presque d’un ton paniqué par la précipitation de cet enchaînement : En avant Môoosieur bouclier ! Protège la princesse !
A l’affut de l’arrivée du chien, la jeune femme se préparait à jeter le garçon sur celui-ci afin de s’enfuir, mais pour l’instant elle se contentait d’agripper le dos du garçon et de le pivoter face au chien.
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Ven 26 Jan 2024 - 13:10
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Psyche était loin d'en avoir terminé avec les galères et Crocus. Après avoir été viré d'une boutique en ayant essayé de rendre service à son gérant, une jeune femme lui rentra dedans et lui fit savoir qu'il se devait de l'aider. Alors non... Toutes personnes sensées s'excuseraient d'abord avant que l'aide ne soit proposée. Cependant, il se trouvait dans la Capitale du Royaume donc ce n'était pas étonnant de trouver des personnes ayant été éduquées à l'envers. Le vendeur n'en fit pas cas plus longtemps, tendit sa main et la taquina à sa façon... Plutôt maladroite vu ses réactions. Au lieu de lui saisir la main, elle y tapa dessus... Psyche eut un regard blasé, se demandant ce qui lui prenait... Ne voulait-elle pas être aidée ? Ce n'était pas en tapant sur sa main qu'il pourrait l'aider à la relever. Finalement, elle était vraiment bourrée ! Il avait voulu lui accorder le bénéfice du doute, mais ce n'était plus possible à présent ! Puisqu'elle ne voulait pas de son aide, il mit ses mains dans ses poches.
Le mage du Temps fit une fausse moue étonnée lorsqu'il la vit se relever rapidement pour se mettre face à lui. Toutefois, il dut faire un effort colossal pour ne pas lui rire au nez. Si elle essayait de le prendre de haut alors que même ses talons ne lui permettaient pas de le dépasser, c'était complètement raté ! D'un air désinvolte, il hocha la tête, l'écoutant de moitié... Ou plutôt, en montrant que ses paroles ne l'atteignirent pas. Fallait-il réellement être massif pour être fort et faire tomber quelqu'un sur le sol ? Le résultat avait été le même sans la gonflette ! D'effrayantes créatures dans Crocus ?! La blague était bonne et là, le jeune homme ne pouvait plus se retenir de rire ! Il posa une main sur l'une de ses épaules et essaya de la rassurer comme l'on pouvait rassurer un enfant ayant fait un vilain cauchemar.
« Mais voyons... Il ne peut pas y avoir des monstres dans la Capitale Priiincesse. Il y a des soldats à chaque coin de rues et d'autres qui patrouillent pour veiller à votre sécurité, à celle de votre famille et à celle du château. Aller, vous pouvez retourner dormir dans votre lit, tout va bien. »
Ne disait-elle pas qu'elle était prise de torpeur, après tout ? Même si Psyche le prit comme un message codé tel que : je suis prise avec pas mal de grammes d'alcool dans mon sang. Il retira sa main de son épaule pour éviter que des féministes sorties de nulle part disent que c'était du harcèlement sexuel.
« Woaaaah... Plus importante qu'une Priiiincesse, incroyable. » Fit-il d'une manière hypocrite en exagérant et en sifflant. « En fait, les viles créatures que vous fuyez sont des journalistes. Han laaaa laaa... Quelle vie pas facile, vraiment. »
Il roula des yeux et dut un peu se calmer, il allait finir par la vexer et lui donner l'impression de la prendre pour une idiote alors que ce n'était pas son but... Ni dans ses habitudes, mais sa façon d'être et son tic de replacer ses cheveux lui donnaient envie de faire redescendre cette demoiselle sur la planète Terre. Comme elle repartit sans un au revoir, décidément, la politesse et la bonne éducation n'étaient pas ses points forts, Psyche passa rapidement à autre chose et regarda son téléphone, devant continuer ses missions du jour ! Sa concentration fut vite perturbée lorsqu'il sentit quelqu'un se cacher derrière lui. Il n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui c'était puisque cette personne prit la parole, il s'agissait de la Priiincesse. Psyche n'entendit et ne comprit pas tout, mais la vile créature était là... Tout ce qu'il aperçut devant lui fut un chien... D'accord, mais encore ? Alors... C'était ça, la vile créature ?
« Ah oui... Un sacré chien des enfers dites donc ! Il va falloir payer mes services de protection Priiincesse. Mais vous êtes plus riche et importante que ça alors je suppose que mon "prix d'ami" ne vous posera pas de problèmes ? »
Doucement, sans être menaçant et sans peur, le brun s'approcha du chien, lui parla pour le rassurer et se montrer amical. Normalement, il ne devrait pas avoir de mal, c'était un chien de Crocus, il croisait beaucoup de personnes et avait sûrement eu affaire à énormément de stimuli, il y avait peu de chance qu'il se fasse mordre. Il n'allait pas y aller entièrement sereinement non plus, on ne sait jamais. Psyche se mit au niveau du chien une fois face à lui, le caressa et chercha son collier... Rien. Il regarda ses oreilles et vit que son seul tatouage était un P.
« Ah... Il est pucé. » Dit-il plus pour lui-même qu'autre chose, tout en étant plongé dans sa réflexion.
Il reprit son téléphone et chercha le vétérinaire le plus proche. Il aurait pu dire qu'il était chanceux car il y en avait un pas très loin, mais ce n'était pas si surprenant vu qu'il se trouvait dans une grande ville. Nouveau problème : comment convaincre ce chien de le suivre ? Il regarda la jeune femme et l'illumination arriva !
« Je vais avoir besoin de vous et de vos huuuumbles services Priiincesse. Je ne sais pas comment, mais je pense que vous avez fait quelque chose qui a rendu curieux ce chien et il va vous suivre jusqu'à ce que sa curiosité soit satisfaite. » Il n'était pas sûr à 100% de la raison, mais ça ne changeait rien au fait que le chien ne la lâchait pas. Concernant la curiosité, elle était une femme, peut-être qu'elle comprendrait... Selon un cliché. « J'aimerais que vous m'aidiez à l'emmener jusqu'au vétérinaire le plus proche, je veux l'aider à retrouver son maître ! » Ou son refuge dans le pire des cas.
Outre sa faiblesse quant à l’animal qui ne recherchait probablement que du jeu et de la compagnie, le ton et les paroles du jeune homme irritait la jeune femme. Akemi se sentait humiliée, mais par reflexe elle s’était caché derrière celui qui la crispait de colère pour échapper au toutou des enfer, pas si effrayant que ça, mais qui plutôt dégoutait la jeune femme. Quant au taquin, il lui fallait prendre le dessus sur lui, d’abord elle opterait pour un comportement aimable, il fallait qu’il se dise « elle est mignonne, je vais l’aider, j’accomplirais tout ces désir. » ensuite lorsqu’il pensera ainsi, elle voulait lui prouver qu’il n’était pas digne d’adresser mot à une femme comme elle pour enfin qu’il se lamente d’avoir été si outrageux.
Pour commencer, elle lui afficha donc un sourire presque tendre, puis attrapa délicatement l’une de se mèche de cheveux pour la tripoter, son regard se détournait, il feignait une gêne certaine.
- Je vous offrirais une tisane ou un verre, si vous le souhaitez. Je n’ai pas l’habitude d’inviter d’homme à ma table, mais vous pouvez déjeuner en ma compagnie.
Lui répondit-elle en espérant que cela correspondrait à un « prix d’ami ». Akemi recula d’un pas et observait le garçon qui s’approchait du chien.
- Des puces ? Son visage se grimaça mais elle se reprit rapidement : Ah ! Non il est pucé.... qu’est ce que je suis idiote en plus d’être maladroite... Essaya-t-elle de rire joyeusement. Oui, je pensais qu’il était errant comme je n’ai pas vu de collier, en plus je ne pouvais pas le toucher, enfin maintenant que je le peux il en est hors de question.
Le jeune homme consultait son téléphone, tandis qu’à croche pied, Akemi tournait autour du garçon pour le laisser entre elle et le chien, qui du coup tournait également autour du garçon.
Tel un soleil tranquille, les deux planètes tournaient tournaient, Akemi posa presque son pied au sol, elle cria « Nooon ! » Le chien feintait, il changer de sens et Akemi pour se rattraper, tenait d’une main le garçon pour prendre son élan et échapper au chien.
Le regard du garçon l’intrigua, est-ce qu’il allait de-nouveau dire des propos irritant ? Presque, sa bouche s’entrouvrit légèrement de surprise.
« Sérieusement...qu’est-ce que j’irais foutre chez un vétérinaire.... Bon, j’ai pas trop le choix, il va me prendre pour un monstre si je n’y vais pas.... » Pensa-t-elle.
Elle jeta un coup d’œil vers son talon, il était bel et bien cassé, elle observa les rues puis le jeune homme :
- Faisons ainsi, mais d’abord allons dans une boutique là-bas.
Du bout du doigt, elle désigna une ruelle qui traversait le grand boulevard, il y avait l'une de ses boutiques préférées et songeait depuis un moment d'y acheter des petites bottines noires qui irait parfaitement avec sa tenue actuelle.
« Bon, il faut que j’utilise ma magie,au moins jusqu'à la boutique, je ne vais jamais pouvoir faire du croche pied en talon pendant des heures, j’ai déjà la jambe qui me lance... S’il se moque de ma magie, je lui ferais vraiment, vraiment, vraiment payer extrêmement cher, je lui ferais manger des kilos d’haricots verts, crus, indigestes, moisis, roulés dans de la terre et du fumier. » Songeait-t-elle tandis que son corps doucement perdait en consistance.
Enfin, elle relâcha la tension de son pied, cette fois il ne se salira pas s’il traverse le sol. Elle s’avança sur quelque pas avant de retourner vers le jeune homme.
- Alors, on y va Moooonsieur l’ingrat qui fait payer ses services.
A peine eut-elle dit ça que le chien couru vers elle, la traversa puis la reniflait avant de continuer son jeu quelques instant. Akemi, sous sa forme fantomatique ignorait le chien, elle le laissait s’amuser à la traverser sans cacher ses poings qui se serrait signe de son agacement certain. D’un coup, celui-ci se précipita vers le garçon comme pour vérifier s’il pouvait passer à travers lui aussi. Il s’y cogna sans doute.
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Mar 6 Fév 2024 - 13:32
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La Priiincesse revint se cacher derrière lui à cause d'un chien... Ouais, un sacré chien des enfers. Si la violette voulait être protégée, elle allait devoir payer ses services d'une façon ou d'une autre. Psyche restait un commercial donc rien n'était fait gratuitement ! En vérité, ça dépendait des personnes. Pour les plus aimables, il ne demandait rien en retour, mais pour ELLE, il ne le pouvait pas... Ce serait comme lui offrir la victoire de cette drôle de bataille ! Son changement soudain de comportement fut étrange pour le brun... Qu'est-ce qui lui prenait tout d'un coup ? En soi, ce n'était pas une si mauvaise chose, ça rendrait sa compagnie plus simple à supporter si elle continuait ainsi. Elle voulait même l'inviter à déjeuner. Han laaa laaa... C'était siiii aimable de sa part. Psyche esquissa un léger sourire amusé et dut se retenir de rire... Elle était vraiment bizarre.
« On verra plus tard, je ne suis pas sûr d'avoir le temps. »
Son refus fut trop catégorique à son goût et il grimaça en s'en rendant compte. Toutefois, il n'était pas doué pour adoucir ses propos dans de telles circonstances et il était trop tard pour se rattraper, il ne ferait que s'enfoncer. Le vendeur d'Ars Magia était à Crocus pour d'autres raisons que de faire des rencontres improbables et maintenant, il voulait aider ce chien. Pendant que le Sanders chercha le vétérinaire le plus proche sur son téléphone, il sentit que la femme et le chien tournèrent autour de lui sans arrêt. Petit à petit, ça perturba sa concentration et l'agaça, mais il intériorisa le tout... Bon sang ! Ce n'était qu'un chien joueur, il n'allait rien lui faire sinon ça ferait longtemps qu'il lui aurait bouffé la main ! Une fois le vétérinaire trouvé sur son téléphone, Psyche demanda à la Priiincesse de l'accompagner pour être certain que le chien suive le mouvement. Cependant, elle voulait aller dans une boutique. Il regarda la direction qu'elle pointa du doigt et aperçut une ruelle... Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle voulait y faire là-bas ? Elle était de Crocus donc elle connaissait mieux la Capitale de Fiore que lui, mais ça ne répondait toujours pas au pourquoi aller dans une boutique ? Ce fut alors qu'il remarquât qu'elle n'avait pas tourné normalement autour de lui plus tôt. Puis, en regardant ses chaussures, il vit, enfin, que le talon fut cassé. Mais quel dommage, si seulement il y avait un mage du Temps pour le lui réparer et lui faire faire des économies, pensa-t-il en ayant un sourire en coin.
En pensant à sa magie, Psyche put voir de ses propres yeux celle de cette femme. Ses pieds passèrent au travers du sol et malgré tout, elle put imiter les pas humains. Cette magie était pas mal ! Si elle n'était pas une combattante, ça l’empêchait de tomber pour rien au combat ! Elle était aussi intéressante pour... Espionner des filles dans des bains ! Euh non, pour gagner des informations, évidemment ! Mais ça, c'était uniquement si elle avait la possibilité de faire passer tout son corps au travers d'un sol. Etant donné que le brun avait besoin de la Priiincesse pour que le chien suive jusqu'au vétérinaire, il n'avait pas d'autres choix que de l'accompagner jusqu'à la boutique.
« Ce n'est pas être ingrat, c'est être commercial ! D'ailleurs, vous allez dire au caissier de votre boutique qu'il est ingrat à vous faire payer vos chaussures ? »
Psyche suivit la jeune femme et regarda le chien qui sembla prendre un malin plaisir à lui passer au travers. Il passa d'un côté et de l'autre en même temps que l'animal, sans passer au travers de la Priiincesse. Le commercial fut tout excité comme un gamin parce qu'il trouva ça trop cool ! Mais... Aaaarrrgh ! Il ne pouvait pas faire comme le petit canidé alors qu'il mourrait d'envie d'essayer ! Du moins, c'était ce qu'il pensait car si sa magie avait des conditions et des faiblesses, ça devait être pareil pour celle de la violette. Peut-être que quelqu'un de plus imposant ne pouvait pas s'amuser à faire comme le chien. Ensuite, celui-ci décida de foncer sur Psyche qui en perdit l'équilibre.
« Mai... Mais ! Qu'est-ce que tu fais ? On n'est pas tous capables de faire comme elle. »
Il massa l'endroit où le petit chien s'était cogné comme pour lui atténuer la douleur, mais c'était sûrement psychologique. Psyche évita d'en dire plus, il ne fallait pas donner d'indices quant au fait qu'il soit lui-même un mage. Sa magie était une magie perdue, mieux il gardait son secret et mieux c'était pour lui et sa sécurité. Au bout de quelques petites minutes de marche, les trois arrivèrent devant la boutique.
« Je vous attends ici pour empêcher le chien de rentrer et de vous suivre, ça vous va ? »
Il allait aussi se décaler de la porte d'entrée pour qu'elle ne s’amuse pas à dire au caissier qu'il payerait les nouvelles chaussures. S'il n'était pas visible, le caissier ne croirait pas en la présence d'une autre personne et Psyche ne payerait pas, c'était siiii malin de sa part héhé ! (Malheureusement non, il n'était pas aussi doué qu'Alaya et Hikaru en la matière).
« Tranquille ma Kemi. Il essaye juste de se montrer inaccessible, il essaye juste de ne pas montrer à quel point il est charmé par moi... c’est normal il doit se dire qu’il n’est pas à la hauteur. »
Le demi-refus du garçon l’avait à demi outrée mais très vite elle passait à autre chose, ce n’était pas comme si elle tenait à lui rendre la pareil pour quelque chose dont elle ne voyait que vaguement la raison. Elle voulait que cette personne ait une bonne image d’elle alors elle redoublerait d’effort pour ne pas, ni lui crier dessus, ni lui lancer quelque chose de pointu et qui fait mal, ni le dénigrer, ni le laissait poireauté tout seul. Il fallait qu’elle lui prouve, ô comme elle était une gentille dame pleine de compassion, elle hésitait même à caresser le chien car après tout l’ami des animaux semble plein d’empathie. Non, ça non, elle ne touchera pas ce chien.
Alors, qu’elle s’avançait déjà vers l’une de ses boutiques fétiches, le garçon re-dit quelque chose qui l’agaça légèrement, comme elle ne lui montra pas son visage elle fit une grimace pour elle-même, imitant avec exagération l’expression que le garçon pouvait bien avoir eut en lui disant cela. Elle ne se retourna même pas vers lui, juste constata que le chien avait fait demi tour. Enfin, très vite, elle sentait que le garçon et le chien la suivait vers la boutique, elle s’arrêta brusquement, toujours avec son corps légèrement fantomatique.
« Hors de question que Toma me voit avec une espèce gueux mal élevé, encore heureux qu’il reste devant. » Pensa-t-elle en entrant sans ouvrir la porte sans que la petite clochette ne retentisse pour prévenir le vendeur qu’un client arrivait.
- Bonjour Toma ! Lança-t-elle.
Le vendeur sursauta mais lui sourit aussitôt, il connaissait bien cette jeune femme.
- Kemi ? Tu es à Crocus ? S’étonna-t-il plus que la translucidité de la mage.
- Oui oui, depuis peu de temps, je change de carrière.
La jeune femme discuta un très long moment avant de lui désigner une paire de chaussure qu’elle n’essaya pas. Bien qu’elle réussit à sortir son portefeuille, sans doutes car, comme son vêtement, n’avait pas été affecté par sa magie, lorsqu’elle voulu attraper le sac avec les talons, sa mains passa à travers.
- Oh mince, toujours aussi incontrôlable ta magie ? Tu veux que je te les garde de côté, tu viendras les chercher plus tard ?
- Non ! J’en ai besoin...
Akemi se concentra avant de re-essayer de se saisir des chaussures en vains.
« Pourquoi, n’ai-je pas pensé à ça avant... C’était sûr que j’allais avoir ce problème » pensa-t-elle tout en soupirant.
- Tu ne m’as pas dit que quelqu’un t’accompagnait ? Il pourrait te les prendre jusqu’à ce que ta magie se dissipe non ?
Akemi secoua la tête.
- Il n’est pas vraiment sympa, soit il va me le faire payer soit il va juste refuser et me laisser galérer. Soupira-t-elle de-nouveau.
Toma, le vendeur rigola, il jeta un coup d'oeil vers l'entrée de sa boutique et comme il ne vit personne, il en sorti et remarqua un garçon et un chien un peu en retrait. Il s'approcha d'eux pour s'adresser aux jeune homme.
- Excusez-moi monsieur ? Kemi n’ose pas vous de-
D’un coup, Akemi, taversa de-nouveau le mur, puis le vendeur pour se mettre devant le garçon et couper la parole du vendeur pour s’adresser à Psyche :
- Laissons tomber, je viendrais plus tard, avec un peu de chance ça va se dissiper quand je rentrerais. Non, non tu sais quoi, ajoute ça à ma « note » j’ai vraiment besoin que tu m’aide. Vois-tu, tu as dût le remarquer et d’ailleurs te remercie de n’avoir fait aucune remarque sur ma magie, mais oui, je suis en réalité une grande mage, et ma magie est si complexe qu’il me faut quelques minutes avant de pouvoir... En démonstration la jeune femme passa sa main à travers le sac qui contenait ses nouvelles bottines. Enfin, tu vois pour être honnête je ne maîtrise qu’à moitié cette magie... Comme tout à l’heure, j’aurais dut passer à travers toi au lieu de ça, tu m’as fait tomber... et ce chien il se moque de moi car mon corps est un peu bizarre quand j’utilise ma magie. Enfin, bref..... Tu veux bien me tenir ça ? Elle lui désigna le paquet dans les mains de Toma et ajouta seulement : Je les reprends dès que mon corps sera un peu plus consistant....
Il n'était pas question d'argent mais bien de consistance, Akemi, lorsqu’elle était en détresse avait beaucoup de mal à demander un service, alors il fut certain que son expression semblait bien gênée. Elle n’arrêtait pas de détourner le regard et en même temps se disait qu’il allait refuser de l’aider et ça l’énervait donc se pinçait les lèvres. Elle n’essaya même pas de lui faire un petit sourire charmeur. Quoi que Psyche décida de faire : porter la course de la jeune femme ou juste laisser le sac à Toma pour qu’elle le récupère plus tard, celle-ci leurs tourna le dos aussitôt, pour s’orienter vers le vétérinaire, sans trop savoir où il se trouvait exactement et juste lâcha :
- Bon, dépêche toi nan ?
Elle avait dit cela, à moitié dans un ton de reproche, comme si c'était elle qui attendait Psyche depuis un certain temps.
Toma riait légèrement et dit juste à Psyche :
- Elle est un peu fofolle et agressive mais au fond je suis sûre qu’elle est contente d’avoir des amis. Enfin, je suis ravi de voir qu’elle en a au moins un ! Puis celui-ci reparti dans sa boutique avec ou sans l’achat de la jeune femme, il prit Psyche pour un des rares ami de sa cliente, ça lui faisait sincèrement plaisir de la voir trainer avec d’autre personne ou plutôt ça l'amusait ?
Invité
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Lun 19 Fév 2024 - 15:05
Rencontre(s) Fracassante(s)
RP Libre
Avant d'aller au vétérinaire le plus proche, Psyche devait accompagner la Priiincesse dans un magasin de chaussure. Cette dernière semblait avoir cassé le talon de l'une de ses chaussures et comme le chien la suivait plus elle que lui, ça ne lui laissait plus tellement le choix pour venir en aide au chien. Lorsqu'ils arrivèrent devant la boutique, le brun attendit la jeune femme à l'extérieur et se mit en retrait pour qu'elle n'ait pas la mauvaise idée de lui dire qu'il paye à sa place pour on ne sait quelle raison. Pour ne pas que l'attente soit longue, le Sanders s'occupa en jouant avec le chien et en l'empêchant de suivre la violette dans la boutique. Au bout d'un moment, le gérant en sortit et voulut lui dire quelque chose, mais il fut coupé par la Mage qui sortit d'un seul coup par le mur et le traversa. Psyche fut surpris, ne s'y attendant pas du tout, et eut ses yeux grands ouverts.
Ça faisait beaucoup d'informations d'un coup et le vendeur eut, au début, un peu de mal à suivre. Elle le remercia parce qu'il ne s'était pas moqué de sa magie... Pourquoi le ferait-il ? Sa magie n'avait rien pour se moquer d'elle, elle n'était pas inutile ni honteuse ! Sa magie l'aidait à imaginer 1001 façons de l'utiliser pour s'amuser tout en se faisant des petits plaisirs. Toutefois, affirmer qu'elle était une grande Mage, mais en ne maitrisant pas totalement son pouvoir était une autre histoire... Psyche fit tous les efforts du monde pour se retenir de rire, seulement face à ça, pas au reste.
« Pourquoi devrais-je rire de votre magie ? Elle ne vous permet pas de jouer avec les mauvaises odeurs ou de pouvoir imiter des bruits gênants. »
Changer de sujet était, peut-être, une bonne solution pour mieux retenir son rire. Psyche soupira, ne comprenant pas pourquoi elle pensait que le chien se moquait d'elle. Il était juste curieux et essayait de comprendre pourquoi il passait au travers d'elle au lieu de lui rentrer dedans... Du moins, c'était ce que Psyche pensait, ce n'était pas sûr que ce soit le cas, il ne parlait pas le chien. Le Mage du Temps prit le paquet contenant les nouvelles chaussures de la Priiincesse et s'apprêta à la suivre sauf que le vendeur lui parla une dernière fois. Hum... Pour le moment, le jeune homme la trouvait plus agressive que fofolle, mais il ne la connaissait pas plus que ça et ne se permettait pas de la juger plus. Elle avait des airs de « tsundere » c'était tout ce qu'il se disait. Le vendeur était, aussi, ravi qu'elle ait au moins un ami. Euh... ça aussi, c'était trop tôt pour l'affirmer. Psyche lui répondit par un petit rire, il tentait de cacher sa gêne mais c'était plus facile à dire qu'à faire, et se dépêcha de rattraper la violette après avoir dit au revoir au gérant.
Ils ne mirent pas longtemps pour arriver devant un vétérinaire. Le vendeur d'Ars Magia avait pris rapidement les devants pour guider sa camarade du moment et le chien jusqu'à ce lieu. En voyant qu'il y avait quelques animaux dans la salle d'attente, Psyche n'ouvrit pas la porte... Il lui fallait une laisse et un collier ou d'autres choses pouvant avoir cette même utilité. Il ne connaissait pas le chien, ce n'était pas le leur, donc il ne savait pas comment il réagirait dans ce lieu, qui allait le stresser, avec d'autres chiens et chats... ça pouvait mal se terminer. C'était par prudence et pour le contenir qu'il lui fallait un collier et une laisse.
« Je reviens vite fait. »
Le brun rentra le premier, demanda si on pouvait lui prêter un collier et une laisse à l'assistante / secrétaire du vétérinaire et ressortit dès qu'il obtint ce qu'il lui fallait. Il attacha le chien et, avant de rentrer à nouveau dans le bâtiment, se tourna vers la Priiincesse :
« Si jamais vous ne voulez pas montrer votre magie à tout le monde, vous pouvez m'attendre ici, je ne serai pas long. »
Si elle comptait réellement l'attendre car elle n'y était pas obligée et avait, sûrement, d'autres choses à faire, comme lui à la base. Etant donné que ce n'était pas urgent, il pouvait se permettre de faire des choses à côté comme aider un chien se baladant seul dans une Capitale. Il rentra avec le chien, expliqua le problème à l'assistante vétérinaire et elle vérifia si l'animal était bien pucé. Oui, il l'était alors ils appelèrent le numéro. Le rendez-vous pour que le chien retrouve ses maitres fut donné devant ce cabinet vétérinaire. Psyche en sortit avec l'animal et, si la demoiselle était restée à l'attendre, il tenta de faire la conversation pour passer le temps :
« Si vous êtes une grande Mage, ça veut dire que vous faites partie d'une guilde ? Alors, vous avez choisi Fairy Tail ou Sabertooth ? »
En y réfléchissant APRES avoir posé sa question, il se dit que ce n'était pas très malin de sa part... Elle avait l'air de bien connaître Crocus donc il y avait de grandes chances qu'elle soit une membre de Sabertooth.
À chaque fois, ce garçon montrait une expression pleine de retenue, Akemi ne le relevait pas mais il semblait vraiment se moquer d’elle. Lorsqu’il lui signifia que sa magie n’était pas aussi risible que bien d’autre, elle eut un froncement sourcil assez féroce. Bien sûre que sa magie avait du style, mais les moqueries infantiles ne l’aidaient pas à prendre réel confiance en elle et sa magie. En guise de réponse elle lui tira la langue. Elle n’arrivait pas à trancher : était-il sincère ou est-ce qu’il ne cessait de se moquer d’elle ?
Toujours virevoletante, elle attendit que le garçon échangea son mot avec Toma, ce sans les écouter puis en compagnie du chien, les trois se dirigèrent vers le vétérinaire, elle suivait le jeune homme. Elle repensait à ce qu’il disait sur sa magie.
« Il n’est peut-être pas si terrible, il a dut reconnaître que ma magie est merveilleuse. Peut-être même que je l’ai déjà séduit. » Pensa-t-elle et un sourire se dessina presque sur ses lèvres. Elle jetait quelques regards distraits vers ce garçon.
Devant la porte, le garçon la laissa avec le chien, elle eut à peine écarquillé ses yeux violets, l’air de dire « tu me laisse dehors avec la créature démoniaque », qu’il ressorti déjà une laisse à la main. Kemi hocha la tête. Elle observa le garçon l’enfiler au chien qui semblait bien docile.
« Il doit avoir l’habitude avec les animaux, impossible pour moi de faire ça. » Songea-t-elle, presque admirative de la fibre animale du jeune homme.
- Allez bye bye le chien bizarre, ne t’amuse plus jamais à me suivre. La jeune femme passa sa main à travers le chien qui semblait très content de ce geste d’affection. Akemi dévisagea le garçon et lui dit seulement : Maintenant ma magie est risible que je ne devrais pas entrer ? Mais oui, je reste ici. La jeune femme croisa ses bras et lançait un regard presque noir au garçon.
Ce n’était clairement pas ce qu’avait dit le garçon, mais Akemi avait cette tendance à déformer les phrases des autres. Enfin, elle n’avait pas besoin de lui répondre, il lui tendit seulement une perche pour qu’elle reste dehors ou qu’elle parte. Psyche et le chien entrèrent donc dans le bâtiment. La jeune femme bailla.
- J’ai soif... Murmura-t-elle. Elle leva sa main devant elle pour contempler la translucidité en action. Je suis vraiment comme un fantôme, si au moins les gens ne pouvaient pas me voir.
Elle soupira un temps et d’un coup une nouvelle pensée lui vint à l’esprit.
« Peut-être qu’il ne veut pas que je l’attende, je devrais partir, on ne s’entend vraiment pas, j’aurais l’air bizarre de l’avoir attendu. En plus il en met du temps. » La jeune femme tournait en rond devant la petite bâtisse.
D’un coup, son corps attirer par la gravité, il frolait même le sol. Elle glissa rapidement sur une barrière anti stationnement et s’y assit. Son pouvoir se dissipait enfin.
- Je suis vraiment obliger de l’attendre, c’est lui qui a mes chaussures. Murmura-t-elle en se prenant la tête dans ses mains et s’affaissant doucement sur sa barrière inconfortable. Elle grommelait.
Heureusement, le garçon ressorti, en entendant la porte s’ouvrir elle se remit droite sur sa barrière, et fit un signe au garçon pour qu’il s’approche.
- Je le savais, enfaite c’était ton chien depuis le début ?? S’exclama-t-elle sans bouger de sa barrière. Vient par là, vous avez mes chaussures Monsieur. La jeune femme balança ses pieds vers le garçon comme pour lui dire de les lui enfiler.
Elle l’observa et lui répondit :
- Je suis une mage indépendante, je ne voudrais pas que l’on m’associe à une guilde, ça entacherait ma réputation. Elle enroulait ses cheveux sur son doigt. Et vous, vous n’êtes pas un mage n’est-ce pas ? Mais vous devez en connaître, tu n’as absolument pas l’air d’être surpris de ma magie.
Elle ne détachait pas son regard du garçon pour vérifier s’il allait encore se moquer d’elle pour une quelconque raison.